La photographie de danse fixe des corps en mouvement. Cette série se focalise sur les énergies que déploient ces corps dans leur effort, leurs contraintes, leurs tensions et leur relâchement.
En dehors d’une représentation ou d’un spectacle, qu’est ce qui motive le mouvement du danseur? D’où provient cette impulsion cinétique? Sa source brute d’existence? Cette pulsion de vie qui l’anime?
Comment le corps réponds-t-il à cette volonté? À quel moment le geste réalisé et la volonté initiale se rejoignent ou s’opposent?
D’où provient cette beauté fugitive et grandiose du geste du danseur?
L’émotion nait-elle d’une justesse d’exécution ou, au contraire, de sa fragilité aléatoire, lorsque le corps se confronte à ses propres limites? Comment la photographie peut-elle fixer cela?
De ces questionnements sont nées des séances de portrait du mouvement. Un tête à tête avec un.e danseur.euse. Décomposés en cellules autonomes et narratives de plusieurs photographies, chaque œuvre est davantage un multi-portrait de la relation de l’artiste à sa propre énergie, ses forces et ses limites dans l’impulsion du geste plutôt qu’à sa personnalité.
« Le geste » est un travail de recherche en studio basé sur la relation fine et étroite entre le photographe et son modèle danseur.euse. Entamé en 2017, une première partie à été présentée au festival de photographie d’Uzès en Aout 2017.